Marolles en 1900

La commune de Marolles-en-Hurepoix, située au sud et à 36 kilomètres de Paris dans le canton d’Arpajon, arrondissement de Corbeil, département de Seine-et-Oise, est limitée au nord par la commune de Brétigny, à l’est par celle de Leudeville, au sud-est par celle de Saint Vrain, au sud et au sud-ouest par celle de Cheptainville, à l’ouest par celle de Guibeville et au nord-ouest par celle de la Norville.
D’après le recensement de 1896, elle compte 598 habitants et a pour superficie territoriale 647 hectares, 27 ares, 75 centiares d’après le cadastre terminé sur le terrain le 1er août 1820 dont 458 hectares de terres labourables.
Elle fait partie d’un plateau entre les rivières de l’Orge et de la Juine, à une altitude de 88 mètres. Le climat est tempéré et d’un air très salubre.

Les principales voies de communication sont :
1 – le chemin de fer, grande ligne de Paris à Orléans depuis 1843 avec station à un kilomètre de la Mairie, de l’école et de l’église
2 – le chemin de grande communication n° 8 d’Arpajon à Itteville formant la principale rue de la commune et se dirigeant ensuite sur Saint Vrain
3 – le chemin de grande communication n° 26 de Breuillet à Corbeil et se dirigeant sur Leudeville
4 – les chemins vicinaux ordinaires n° 1 de Marolles à Brétigny – n° 2 de Marolles à Cheptainville n° 3-4-5 dans l’intérieur du village.

A part deux fermes, l’une de 130 hectares et l’autre de 100 hectares, le reste de la propriété est morcelé entre une centaine environ de petits propriétaires.
Les principales cultures peuvent être ainsi réparties sur l’étendue du territoire : 217 hectares en céréales, 30 hectares en graines alimentaires, 82 hectares en fourrages et prairies artificielles, 110 hectares en betteraves à sucre. A l’exception des betteraves dirigées vers une usine en dehors de la localité, l’excédant de tous ces produits est en partie vendu sur le marché voisin ou sur les marchés de Paris.
Depuis 1880, l’exploitation des carrières en pierres meulières occupe une centaines d’ouvriers (Italiens en partie), fournit en moyenne cent mille mètres cubes par an, envoyés par chemin de fer à Paris.
Il y a environ trois ans, il a été installé dans la commune une petite distillerie de fabrique de caramel, pour la coloration des liqueurs.

Sources : Monographie 1900.

Une réflexion sur “ Marolles en 1900

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.