Les mares de Marolles
Histoire d’eau à Marolles
Les mares de faible profondeur favorisaient la prolifération des larves de moustiques, aussi on s’attacha à les supprimer.
– La Mare de l’Alun :
Le 7 août 1898, le Conseil Municipal donne pouvoir au Maire pour poursuivre l’aliénation et la vente pour acquisition de la mare longeant la propriété de Madame Veuve Groux.
Le 18 septembre de la même année, acceptation du projet de l’agent voyer d’une canalisation pour la suppression de la mare et du cassis sur le chemin n° 2, et achat à Madame Groux de la partie de la mare qui borde sa propriété.
Avis du commissaire enquêteur du 22 novembre 1898 : considérant que la dite mare contient des eaux croupissantes et vaseuses qui, dans les temps de grande chaleur, dégagent des émanations pouvant nuire à la santé publique, estimons qu’il y a lieu de donner suite au projet d’aliénation.
Le Préfet de Seine et Oise, vu la délibération du Conseil Municipal de Marolles, en date du 11 décembre 1898, ayant pour objet l’aliénation de la mare de l’Alun, vu le procès verbal d’enquête, considérant que la mare à aliéner n’est d’aucune utilité pour la commune de Marolles, que l’enquête n’a donné lieu à aucune observation et que tous les avis émis sont favorables, l’avis du Conseil de Préfecture arrête que la commune de Marolles est autorisée à aliéner soit aux enchères publiques soit à l’amiable sur la mise à prix fixée par l’estimation ci-annexée. A Versailles le 19 janvier 1899.
Le 17 mai 1899, le Maire est autorisé à signer avec Monsieur Allard, adjudicataire des travaux. Le financement est assuré par le Conseil Général pour 1000 francs et la Commune pour 3500 francs.
Acte d’aliénation du 28 juillet 1899 : Madame Veuve Groux, née Longeau Pauline à Marolles, cède à la commune pour 300 francs le terrain situé sur le territoire de la commune n° 315, section… du cadastre, et séparé du chemin vicinal ordinaire n° 2 par une bande de terre où se trouvait l’ancienne mare de l’Alun (surface du terrain : 1 are 13 centiares).
– La Mare de Montmidi :
Délibération du Conseil Municipal de Marolles du 2 juin 1872 : la commune a besoin pour l’utilité publique d’une partie de terrain renfermant une mare appelée Mare de Montmidi et comprise dans la section B du Cadastre n° 169, et appartenant au sieur Pinoteau Edouard, entrepreneur de travaux publics et propriétaire qui consent en faire cession à la commune au prix de 87 centimes le mètre superficiel et que cette acquisition pourrait être payée sur les fonds libres de l’exercice 1871 et le crédit porté aux chapitres additionnels de 1872.
Sous Préfecture de Corbeil, le 30 juillet 1872 : est d’avis d’autoriser la commune de Marolles en Hurepoix à faire l’acquisition de la propriété dite La Mare De Montmidi, du sieur Pinoteau, vu la délibération du 26 mai 1872 du Conseil Municipal, vu le procès verbal de l’agent voyer d’Arpajon sur le terrain à acquérir de 1 are 26 centiares et sa valeur de 106 francs.
Vente Pinoteau, le 9 septembre 1872, chez Maître Imbault, notaire à Arpajon.
Inventaire après le décès de Monsieur Pinoteau le 10 décembre 1872, à la requête de Madame Madeleine Julienne Scholastique Marceaux, blanchisseuse, veuve dudit Monsieur Pinoteau :
Délibération du Conseil Municipal du 16 novembre 1873 (maire : Monsieur Mosny) : demande au Préfet de la dispense de la purge des hypothèques légales concernant la mare de Montmidi afin que les héritiers Pinoteau reçoivent le prix de l’acquisition faite par la commune pour la somme de 106 francs, en raison du prix de la purge qui coûterait plus cher que l’acquisition.
Le 13 juin 1920, le Conseil décide le comblement de cette mare (propriété communale).
Délibération du Conseil Municipal du 21 août 1920 (maire : Monsieur Bourbonnais) : le conseil, vu la demande de Monsieur Rougier, propriétaire à Marolles, proposant d’acheter pour la combler, la mare dite de Montmidi, et offrant une somme de 200 francs. Vu l’utilité de la mare, accepte la proposition de Monsieur Rougier. S’entendre avec les propriétaires riverains pour toute réclamation.
Sources : merci à JT – Archives personnelles.
Histoire d’eau à Marolles
Les mares de faible profondeur favorisaient la prolifération des larves de moustiques, aussi on s’attacha à les supprimer.
– La Mare de l’Alun :
Le 7 août 1898, le Conseil Municipal donne pouvoir au Maire pour poursuivre l’aliénation et la vente pour acquisition de la mare longeant la propriété de Madame Veuve Groux.
Le 18 septembre de la même année, acceptation du projet de l’agent voyer d’une canalisation pour la suppression de la mare et du cassis sur le chemin n° 2, et achat à Madame Groux de la partie de la mare qui borde sa propriété.
Avis du commissaire enquêteur du 22 novembre 1898 : considérant que la dite mare contient des eaux croupissantes et vaseuses qui, dans les temps de grande chaleur, dégagent des émanations pouvant nuire à la santé publique, estimons qu’il y a lieu de donner suite au projet d’aliénation.
Le Préfet de Seine et Oise, vu la délibération du Conseil Municipal de Marolles, en date du 11 décembre 1898, ayant pour objet l’aliénation de la mare de l’Alun, vu le procès verbal d’enquête, considérant que la mare à aliéner n’est d’aucune utilité pour la commune de Marolles, que l’enquête n’a donné lieu à aucune observation et que tous les avis émis sont favorables, l’avis du Conseil de Préfecture arrête que la commune de Marolles est autorisée à aliéner soit aux enchères publiques soit à l’amiable sur la mise à prix fixée par l’estimation ci-annexée. A Versailles le 19 janvier 1899.
Le 17 mai 1899, le Maire est autorisé à signer avec Monsieur Allard, adjudicataire des travaux. Le financement est assuré par le Conseil Général pour 1000 francs et la Commune pour 3500 francs.
Acte d’aliénation du 28 juillet 1899 : Madame Veuve Groux, née Longeau Pauline à Marolles, cède à la commune pour 300 francs le terrain situé sur le territoire de la commune n° 315, section… du cadastre, et séparé du chemin vicinal ordinaire n° 2 par une bande de terre où se trouvait l’ancienne mare de l’Alun (surface du terrain : 1 are 13 centiares).
– La Mare de Montmidi :
Délibération du Conseil Municipal de Marolles du 2 juin 1872 : la commune a besoin pour l’utilité publique d’une partie de terrain renfermant une mare appelée Mare de Montmidi et comprise dans la section B du Cadastre n° 169, et appartenant au sieur Pinoteau Edouard, entrepreneur de travaux publics et propriétaire qui consent en faire cession à la commune au prix de 87 centimes le mètre superficiel et que cette acquisition pourrait être payée sur les fonds libres de l’exercice 1871 et le crédit porté aux chapitres additionnels de 1872.
Sous Préfecture de Corbeil, le 30 juillet 1872 : est d’avis d’autoriser la commune de Marolles en Hurepoix à faire l’acquisition de la propriété dite La Mare De Montmidi, du sieur Pinoteau, vu la délibération du 26 mai 1872 du Conseil Municipal, vu le procès verbal de l’agent voyer d’Arpajon sur le terrain à acquérir de 1 are 26 centiares et sa valeur de 106 francs.
Vente Pinoteau, le 9 septembre 1872, chez Maître Imbault, notaire à Arpajon.
Inventaire après le décès de Monsieur Pinoteau le 10 décembre 1872, à la requête de Madame Madeleine Julienne Scholastique Marceaux, blanchisseuse, veuve dudit Monsieur Pinoteau :
– Acte de vente :
Désignation de l’objet vendu : La Mare dite de Montmidi située à Marolles (superficie : 1 are 6 centiares) portée au cadastre sous le n° 169, section B, et elle tient au nord par une ligne droite au jardin des vendeurs, à l’ouest et au nord-ouest au chemin de l’Alun ou de Montmidi, à l’est à l’avenue du Château et au sud-est à la demi-lune du Château.
Pour délimiter cette mare il a été planté une borne sur le bord du chemin de l’Alun et qu’une ligne droite, tirée de cette borne, perpendiculairement sur la ligne séparative d’avec le jardin des vendeurs à une longueur de 14 mètres 10 centimètres.
– Propriété :
La mare fait partie d’un terrain de 10 ares 81 centiares acquis par Monsieur Pinoteau et son épouse comparante de Monsieur Pierre Auguste Mosny et Madame Angélique Elisabeth Arnoult, son épouse, suivant contrat du 2 décembre 1859.
– Précédent propriétaire :
Madame Manet possédait personnellement le terrain vendu à Monsieur Mosny comme dépendant de la ferme de Marolles.
Délibération du Conseil Municipal du 16 novembre 1873 (maire : Monsieur Mosny) : demande au Préfet de la dispense de la purge des hypothèques légales concernant la mare de Montmidi afin que les héritiers Pinoteau reçoivent le prix de l’acquisition faite par la commune pour la somme de 106 francs, en raison du prix de la purge qui coûterait plus cher que l’acquisition.
Le 13 juin 1920, le Conseil décide le comblement de cette mare (propriété communale).
Délibération du Conseil Municipal du 21 août 1920 (maire : Monsieur Bourbonnais) : le conseil, vu la demande de Monsieur Rougier, propriétaire à Marolles, proposant d’acheter pour la combler, la mare dite de Montmidi, et offrant une somme de 200 francs. Vu l’utilité de la mare, accepte la proposition de Monsieur Rougier. S’entendre avec les propriétaires riverains pour toute réclamation.
Sources : merci à JT – Archives personnelles.
Histoire d’eau à Marolles