Coronavirus


Les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé sont claires :
le plus important est de se laver les mains, d’éviter de se toucher le visage
et de garder ses distances.
Il faut porter un masque si on est malade ou quand on s’occupe d’une personne présumée infectée par le coronavirus.


« Porter un masque peut vous empêcher de transmettre la maladie à quelqu’un d’autre », soulignait récemment le Dr Mike Ryan, directeur des programmes d’urgence de l’organisation onusienne. Mais « il y a des limites quant à la capacité du masque à vous protéger d’une contamination », ajoutait-il.

Mais le message ne semble pas passer pour tout le monde.

« Je suis surpris de voir par la fenêtre de mon ministère le nombre de personnes qui sont dans la rue avec des masques alors que cela ne correspond pas à des recommandations », a déclaré lundi le ministre français de la Santé Olivier Véran, dénonçant aussi les « vols dans les hôpitaux ».

Porter un masque peut avoir un effet contre-productif car les règles d’utilisation et d’élimination sont strictes : se laver les mains avant, l’installer sur le visage sans que l’air ne puisse passer, ne pas toucher le masque une fois qu’il est en place ou se laver les mains tout de suite si c’est le cas…

Mais « les gens sont tout le temps en train de manipuler leur masque et c’est potentiellement en le manipulant qu’on se contamine, puisque par hasard si on a croisé le virus, il y a du virus sur le masque », a expliqué le Directeur générale de la Santé en France Jérôme Salomon.

Et le risque est similaire pour les gants.

« Si les gens n’arrêtent pas de se toucher le visage, les gants ne servent à rien », explique à l’AFP le Dr Amesh Adalja, du Centre pour la sécurité sanitaire Johns Hopkins aux Etats-Unis.

Le virus ne se transmet pas par la peau, mais quand la main
(ou le gant) transfère des gouttelettes infectées
jusqu’au nez ou à la bouche.


Or selon une étude publiée en 2015 dans la revue American Journal of Infection Control, on se toucherait le visage une vingtaine de fois chaque heure.

Sources : Plus de détails sur le site de l’OMS